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L
'histoire
| Dans
le royaume démoniaque d'Eeofol, Lucifer Kreegan
suite à un rêve décide de conquérir
le monde avec l'aide d'une fabuleuse épée
: l'Armageddon's Blade . |
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| Cherchant
à détrôner ce roi aliéné, la reine Catherine se décide
à envahir son royaume. |
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Cependant, ses généraux signalent l'apparition de l'ardent
Phœnix et du mystérieux Conflux élémentaire. |
| Préparant
la bataille, Catherine s'interroge : Les présages annoncent-il
la victoire d'Erathia ou la destruction du monde ? |
| La
Lettre du songe de Lucifer
Kreegan |
| A
Xéron, loyal serviteur de Sa Majesté Lucifer Kreegan,
tueur des ennemis de son Roi. |
| Dès
réception de cette lettre, éliminez le messager.
Nul ne doit apprendre son contenu. Si cette information
devait tomber entre les mains d'un ennemi, notre Royaume
d'Eeofol pourrait être victime d'une agression par une
nation plus puissante. |
| Bien
que nous nous soyons rencontrés et ayons discuté fréquemment
depuis le décès de notre précédent Seigneur Roi Xenofex,
je dois maintenant vous dire de quelle manière j'ai appris
son trépas avant quiconque dans le royaume. |
| La
nuit du jour où Xenofex tomba, tué par une bande d'aventuriers,
il vint à moi en songe. |
| Alors
que je dormais, en rêve je traversais une forêt luxuriante,
aux riches feuillages verdoyants et chauds rayons de soleil.
Alors que j'avançais, la puanteur de terre fraîche et
de rosée matinale laissa la place au parfum du charbon
et du souffre. Traversant la lisière des arbres, j'atteignis
une clairière. A mes pieds, s'étendait un bassin chatoyant
de roches fondues. |
| Réchauffant
mon visage à la chaleur émanant du bassin, je me penchai
au dessus et scrutai l'intérieur. Tout au fond, difficilement
visible, se trouvait une cuirasse. Sans crainte d'une
blessure, je plongeai mon bras dans le bassin pour en
extraire l'artefact. Je retirai mon bras, sans aucune
brûlure, et tint devant mes yeux l'armure Breastplate
of Brimstone. |
| Je
ne manquai pas de ressentir le sourire exagéré que j'arborai
en revêtant l'artefact. Cependant, mon allégresse s'évanouit
lorsque je perçus les échos d'un caquètement dément. Après
un instant de calme, sans autre son que le bruissement
des feuilles dans la faible brise, le ricanement revint.
Sa provenance était évidente, je marchai donc vers la
source. |
| Alors
que je m'approchai, les rires se firent plus forts et
plus fréquents, jusqu'à ce que j'atteigne un bouclier
fixé contre un arbre mort. Le rire prit un ton fiévreux,
menaçant ma santé mentale, tandis que je m'avançai. Avec
beaucoup de concentration, je fut capable d'attraper et
soulever l'artefact. Le rire cessa. C'était le bouclier
Shield of the Damned. |
| J'avais
à peine empoigné le bouclier que mes oreilles perçurent
un horrible hurlement. Je tournai sur moi même. L'espace
d'un instant, j'aperçu une épée fonçant dans les airs.
J'élevai le bouclier pour dévier l'attaque. Faisant une
roue en arrière, l'épée flotta un moment et plongea. De
nouveau, je parai l'attaque. |
| Ceci
continua jusqu'à ce que, finalement, l'épée se fatigue
et se laisse tomber au sol. Prudemment, je m'approchai
et m'emparai de l'artefact. C'était l'épée Sword of Hellfire.
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| En
me relevant, j'aperçu Xenofex devant moi. Il se détourna
et commença à s'éloigner. Je le suivis et finalement,
le rattrapai. Il se tenait près d'un vieil homme, assis
sur une souche d'arbre. Le vieil homme examinait une rose
sauvage qu'il avait cueilli d'un buisson voisin. |
| Sous
le regard vigilant de Xenofex, je m'approchai. Aux pieds
du vieil homme je déposai l'armure Breastplate of Brimestone,
l'épée Sword of Hellfire et le bouclier Shield of the
Damned. Me reculant, j'observai le vieil homme mettre
la fleur de côté. |
| Se
saisissant de l'épée, il examina la lame puis souleva
le bouclier. D'une manière incompréhensible, il réunit
les deux artefacts, créant ainsi une nouvelle épée. Il
renouvela l'exploit en assemblant l'épée et l'armure pour
créer un nouvel artefact : une épée à la lame solide,
décorée d'un oiseau d'or déployant ses ailes sur la garde.
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| Après
que le vieil homme ait déposé la magnifique épée sur le
sol, Xenofex s'avança. Se saisissant de la lame, il regarda
dans ma direction, sourit, puis d'une force exceptionnelle
il enfonça l'épée dans le sol. |
| Un
instant un flash blanc m'aveugla. Quand ma vue revint,
je vis de l'Epée sortir un océan de feu qui déferla sur
le monde. Des vagues de feu en sortaient brulant tout
sur leur passage. |
| Quand
tout fut terminé, Xenofex et moi faisions face à face
à un monde noir et dévasté. Je vis de la satisfaction
dans le regard de Xenoflex. Il recula d'un pas de l'Epée
et il me dit "je suis l'Epée d'Armageddon". |
| Doucement
je m'en approchais. Mes mains allaient saisir l'Epée quand
ma vision s'arrêta et tout disparu. Je me réveillais. |
| Je
compris que Xenofex était venu me donner un message dans
ce rêve. Je sentis que ma destinée était de posséder l'Epée
Armageddon's Blade. Avec elle, je mettrai le monde à feu
et à sang. |
| Va
et cherche les 3 Artefacts : Breastplate of Brimestone,
Sword of Hellfire, et Shield of the Damned. Quand tu les
auras trouvés, cherche le vieil homme. Je ne sais pas
qui il est, mais je suis persuadé que tu sauras le trouver.
C'est ton destin. |
| Et
quand tu en auras fini, reviens vers moi avec l'Epée |
| Ton
Roi. |
| Lettre
de Wilbur Humphrey |
| Commandant,
J’espère
que vous vous portez bien et que cette lettre vous parviendra
avant que vous n'embarquiez pour Erathia aux côtés de
la Reine Catherine. Je ne peux hélas me présenter à vous
en personne, car en ces temps troublés, je ne dispose
d'aucun instant de répit. |
| Permettez-moi,
tout d'abord, de vous féliciter pour votre promotion.
Je suis très heureux (soulagé serait plus juste) que Catherine
se soit assuré les services d'un homme aussi compétent
et aussi respectable que vous. Je ne saurais en dire autant
de certains individus qui vous accompagnent dans ce voyage.
Je sais que vous êtes plus à l’aise sur un champ de bataille
qu’à la cour royale, mais je me permets de vous mettre
en garde contre les intrigues et les manœuvres qui s'y
déroulent, elles sont parfois aussi périlleuses que les
épreuves militaires. Je ne détiens aucune preuve formelle
de trahison, cependant un terrible pressentiment m’obsède.
|
| Il
est bien désolant que vous n'ayez point eu l'occasion
de visiter Erathia en d'autres circonstances, car c’ est
une contrée absolument magnifique. Pour être plus juste,
elle l’était du temps de Nicolas Gryphonheart. Il fut
un grand roi et un allié de confiance. L’éternité se souviendra
de lui comme d’un homme fort et juste et ces qualités
sont aujourd'hui celles de notre chère Catherine. La Reine
n'a pas encore écarté l'hypothèse que la mort de son père
ait été le fruit d'une trahison et cette pensée est source
de grands tourments. Mais malgré son chagrin, Catherine
reste une Reine empreinte de sagesse. |
| Je
ne suis qu'un éternel angoissé mais faites-moi la grâce
de prendre garde à vous ! Considérez cela comme une faveur
accordée à un ami que son grand âge a condamné au cynisme
et à nourrir un esprit suspicieux. J’ai pris la désagréable
habitude de toujours envisager le pire et j'en ai fait
une véritable vocation. J'ai sans doute occupé ce poste
trop longtemps. |
| Adieu,
mon ami. J’attends votre retour avec impatience et je
me ferai un plaisir d'écouter les récits de vos voyages.
Que la mer vous soit clémente et les vents favorables.
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| Mon
estime vous accompagne,
Wilbur Humphrey, Prince Régent d’Enroth |

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